La terrasse avait été posée fin mai, juste avant une petite fiesta à la maison…
Une semaine ou deux plus tard…horreur-malheur: de nombreuses lames de mélèze étaient fendues, des espèces de copeaux se soulevaient. Les échardes dans les pieds, ou dans les genoux ou les mains pour le plus petit d’entre nous, étaient iminentes.
Diagnostic: le bois qui nous a été livré n’était pas assez sec.
Heureusement, il y a des artisans consciencieux. Le notre (cf bonnes addresses) a quasi-harcelé le fournisseur de bois jusqu’à ce qu’il veuille bien venir sur place. Ledit fournisseur a commencé à arguer que “c’est normal…d’ailleurs vous avez signé votre bon de commande et c’est écrit en bas: vous acceptez que le bois c’est une matière vivante – vous aurez forcèment des fissures et des changements au bout d’un temps…” – En chair et en os, il nous faisait le coup de l’inventeur de terrasses jetables… Mais notre poseur a tenu bon sans s’ennverver. Moi j’était un peu moins zen quand je posais mes contre-arguments (notabéné: se mettre peut être à la méditation)
Finalement Yannick et Pascal (les artisans consciencieux donc) ont négocié qu’une trentaine de lames soient changées à sa charge. Et ils ont du refaire les découpes (parfois bien techniques) et la pose quand ce nouveau bois a été livré. La classe.
Du coup, maintenant, on a une terrasse bi-colore! Il faudra quelques mois pour que le nouveau mélèze prenne la teinte grisée de celui posé en Mai. D’ici la, je vous demanderai des conseils pour les saturateurs sans doute!
Longue vie aux artisans consciencieux!